Le ReSP

Le Réseau de Santé Participatif est un outil créé par des membres de Déviations pour partager des informations sur les professionnel-les de santé au sein de la communauté trans et déviante de genre à Grenoble.

Il vient compléter des réseaux plus larges que peut-être vous connaissez déjà, comme BDDTrans ou Fransgenre, avec des informations locales plus développées, mais il ne pourra pas s’y substituer pour des pratiques telles que les chirurgies, qui nécessitent de se renseigner plus à niveau (inter)national.

On a réfléchi d’abord à ne pas multiplier les outils et faire simplement de la pub locale pour l’un de ces deux réseaux, mais pour des raisons d’accessibilité technique nous avons enfin opté pour la création d’un réseau autonome. Notre choix a été motivé aussi par l’envie de mieux préserver la sécurité des utilisateurices et des professionnel-les de santé allié-es (d’où l’accès sur inscription).

Pour t’inscrire au ReSP, envoie un mail à deviations@gresille.org, on t’enverra une invitation.

C’est possible que ce réseau ne te soit pas directement utile, car peut-être tu as déjà les contactes qu’il te faut ou que tu n’as pas du mal à en trouver par bouche à oreille. Mais rappelle-toi qu’il y a toujours plein de personnes trans et déviantes de genre isolées et que renseigner des informations sur ce site est un geste concret de solidarité au sein de notre communauté.

 

Mais pourquoi un réseau de santé participatif ?

-> Parce que nos rapports avec le milieu médical sont souvent compliqués à cause de la transphobie et du manque de formation des praticien.ne.s, qui ne savent pas nous accueillir et nous accompagner comme on en aurait besoin.

-> Parce que nous nous retrouvons souvent isolé-es face au monde médical, et d’autant plus quand il est assujetti au monopole des structures auto-proclamées « officielles » comme la FPATH (l’ancienne Sofect), qui exercent une concurrence déloyale envers les practicien-nes indépendant-es.

-> Parce que pour l’instant si on cherche des informations à ce sujet il faut souvent aller voir des gens ou passer à des permanences, mais que quand on ne va pas bien c’est parfois pas simple de sortir de chez soi et interagir avec des gens, d’autant plus en temps de pandémie.